Evènements

Mars 2024
Lun
Mar
Mer
Jeu
Ven
Sam
Dim
26
27
28
29
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31

 

 

Voir tous les évènements

L’EGYPTE ANCIENNE ET LES SCIENCES FACE A L’AFRIQUE CONTEMPORAINE

HILAIRE ESSOH NGOME
Édition : Menaibuc
ISBN :
Format du livre : 15 cm*21 cm
Poid : 0g
EAN : 978-2-35349-237-4
Disponible
25,00€  

Quantité


Cheikh Anta Diop, dans son ouvrage fondamental ‘’Nation Nègre et Culture, Présence Africaine’’ initiera et même achèvera la démonstration de la parenté génétique et linguistique de l’égyptien ancien et du Walaf qui est la langue de communication au Sénégal. Il écrira entre autre :

‘’Cette parenté de l’égyptien ancien et du valaf, on pourrait même dire cette quasi-identité de l’égyptien ancien et des langues nègres en général est un fait unique’’.

‘’(…) l’égyptien ancien et les langues nègres forment une unité linguistique naturelle (…)’’ (Tome 1, page 281).

Dans ce même ouvrage, il attirera l’attention sur la parenté de l’égyptien ancien et des langues Bantu.

Il aura poursuivi cette démonstration dans son ouvrage ‘Antériorité des Civilisations Nègres, Présence Africaine’’ et même dans ‘’l’Afrique Noire dans l’Antiquité’’ qui est beaucoup plus un ouvrage de vulgarisation et, je dirais même, de sensibilisation.

Et dans son ouvrage ‘’Parenté Génétique de l’Egyptien Pharaonique et des Langues Négro Africaine, (IFAN)’’, il démontrera la parenté génétique entre l’égyptien ancien et les langues d’Afrique de l’Ouest, notamment le Walaf, le Sérère, le Djola, le Peuhl ; il ajoutera même le Shillouk, le Bambara et naturellement le Copte. Cependant, il écrira :

‘’Loin de nous l’idée que le walaf descende par filiation directe de l’Egyptien ancien ; mais le walaf, l’égyptien et les autres langues africaines dérivent d’une langue mère commune que l’on peut appeler le paléo-africain’’

Posant ainsi la nécessité de la recherche de tout lien filial entre nos différentes langues, égyptien ancien et compte compris.

Auparavant, il aura fait remarquer que :

‘’ (..) la présence en walaf du pluriel en ‘’ i’’ de l’égyptien de l’ancien empire et l’absence de toute trace de pluriel en ‘’ou’’ caractéristique da la langue classique de la XVIII ème dynastie et aussi de certaines langues africaines comme le Bambara, inclinent à penser que le walaf s’est détaché du tronc commun africain à l’époque des pyramides.’’

Par ailleurs, dans le même ordre d’idée, Théophile Obenga, dans son ouvrage ‘’l’Afrique Noire Dans l’Antiquité (Présence Africaine)’’, montrera cette même parenté génétique de l’Egyptien Ancien avec le Mboshi qui est une langue Bantu d’Afrique Centrale. Puis, dans son autre ouvrage fondamental ‘Les Bantu, Présence Africaine’’, il clarifiera complètement cette même réalité linguistique et culturelle Bantu. Et il poursuivra et complètera cette étude de la parenté linguistique de l’égyptien ancien et des langues négro-africaines dans son ouvrage ‘’Origine Commune de l’Egyptien ancien et des Langues négro-africaines modernes, Paris, l’Harmattan, 1993’’.

Ceci ouvrait la voie à la nécessité de confronter toutes les spécificités de notre culture commune telle quue rendue par nos divers peuples sous l’éclairage de l’Egypte Antique.

Plus récemment, Grégoire Biyogo, dans le même ordre d’idée, publiera un très important ouvrage intitulé ‘’Dictionnaire Comparé Egyptien/ Fang-Béti, de la Coappartenance Kémit-Ekang : l’Egypte et l’Afrique en Quête d’Eternité, Imhotep’’. Il ira même plus loin et montrera que les Ekang (Fang-Béti) ont bien habité l’Egypte Ancienne durant la période d’Akhenaton.

Un texte ancien de l’Egypte pharaonique permet d’identifier le territoire de Khemet, qui désigne généralement l’Egypte Ancienne. Khemet est ainsi constitué des territoires suivants :

- Ta-Mery, le Pays bienaimé qui est l’Egypte Ancienne

- Ta-sty qui désigne le Soudan ancien, et

- Ta-Netjer, le Pays des Dieux et Déesses, Terre des Ancêtres.

Khemet désigne donc en fait la Vallée du Nil dans son ensemble et même l’intérieur du Continent Noir comme l’a d’ailleurs dit Plutarque (Isis et Osiris, cité ci-dessous) qui nous informe que les Egyptiens anciens assimilaient Osiris et toute l’Afrique intérieure au jonc.

Et c’est précisément de cette Valée du Nil, de ce Khemet, que semblent partir les principales migrations qui conduiront au peuplement de l’Afrique intérieure. C’est de là, d’après Ch. A. Diop que se trouve le territoire d’origine de peuples d’Afrique Noire pour bon nombre d’entre eux, voire même pour tous ces peuples à l’exception de certains Pygmées :

‘’Aucun fait archéologique ou autre ne nous autorise, à l’heure actuelle, à trouver aux nègres un berceau extérieur à l’Afrique. On est fondé sur les légendes qui, recueillies en Afrique Occidentale, font venir les Nègres de l’Est, du côté de la ‘’Grande Eau’’. (…)’’

(et ceci concerne aussi tout le reste de l’Afrique Noire que ce soit dans sa partie Centrale, Orientale, Australe ou bien sûr Nilotique)

‘’Après tout ce que nous savons de l’archéologie de l’Afrique du Sud, d’où l’humanité semble même avoir pris naissance, après tout ce que nous savons de la civilisation nubienne, mère de l’égyptienne probablement, après tout ce que nous savons de la préhistoire de la Vallée du Nil, nous pouvons légitimement supposer que la ‘’Grande Eau’’ n’est autre que l’eau du Nil.’’

‘’De quelque côté qu’on recueille les légendes relatant les origines d’un peuple en Afrique Noire, la direction indiquée nous ramène à la Vallée du Nil comme point de départ. C’est ainsi qu’en Afrique Occidentale, les peuples qui se souviennent encore de leurs origines disent qu’ils viennent de l’Est et que leurs Ancêtres avaient trouvé les Pygmées dans le pays. Les légendes dogons, yorouba, les font venir de l’Est ; celles des Fang les font venir du Nord-Est ; au siècle dernier, les Fang n’étaient pas encore parvenus sur la côte de l’Atlantique ; celles des Bakoubas les font venir du Nord. Quand les peuples vivent dans une région méridionale par rapport à la Vallée du Nil, leurs légendes les font venir du Nord : c’est le cas des Batoutsi du Rouanda-Ouroundi.’’

‘’Lorsque les premiers marins de l’Afrique du Sud débarquèrent au Cap, il y a quelques siècles, les Zoulous, dans une migration Nord-Sud, n’avaient pas encore atteint le point du Cap.’’

‘’Cette hypothèse s’accorde avec le fait que les Nègres qui vivent dans la Vallée du Nil ne mentionnent qu’une origine locale. Dans toute l’Antiquité, Nubiens et Ethiopiens ne s’étaient jamais donnés une autre origine que locale, si ce n’est une plus méridionale.’’

(Ch. A. Diop, Nations Nègres et Culture, Tome II, Présence Africaine’’. 

Rappelons ici Diodore de Sicile qui, cité par Ch. A. Diop, nous apprend que :

‘’Les Ethiopiens disent que les Egyptiens sont une de leurs colonies qui fut menée en Egypte par Osiris. Ils prétendent même que ce pays n’était au commencement du monde qu’une mer, mais que le Nil entrainant dans ses crues beaucoup de limon d’Ethiopie, l’avait comblé et en avait fait une partie du continent.’’ (Ch. A. Diop, Antériorité des Civilisations Nègres, Présence Africaine).

Que pouvons-nous déduire de tout ce qui précède.

Il en ressort clairement qu’un peuple partageant une identité de civilisation et même de langue vivait dans la Vallée du Nil, comptant en son sein ceux qui allaient devenir plus tard les Egyptiens Anciens. C’est cette langue commune que j’appelle Egyptien Ancien, Théophile Obenga l’appelant le Négro-africain et Cheikh Anta Diop le Paléo-Africain. Et c’est elle qui est la Langue Bantu ou langue des Hommes et Femmes vivant en ces lieux. Et la langue pharaonique n’est que l’un de ses stades d’évolutions, elle-même ayant subi ses propres évolutions.

Cette langue pharaonique, que j’appelle aussi et encore  l’Egyptien Ancien bien que comportant ses stades d’évolution, est donc la langue que je prends comme LANGUE DE REFERENCE dans la présente étude.

Aussi dans mon ouvrage ‘’La Parenté Ethnoculturelle de l’Egypte Ancienne et du Monde Bantu, Menaibuc’’, je proposais que l’on définisse, et de ce fait, je définissais comme langue Bantu  toute   langue génétiquement apparentée à l’Egyptien Ancien. Et on remarquera que le livre de Grégoire Biyogo va dans ce sens. En fait,  c’est la conclusion logique qui s’impose au vu de toutes les études qui précèdent et qui sont complétées par bien d’autres qui ne sont pas mentionnées ici. Et comme je viens de le dire, et j’insiste sur ce fait, nous avons même le choix des termes puisque nous pouvons aussi  les appeler ‘’langues Bantu’’,  ‘’langues ‘’Remitiques’’ (de RMTY : être humain en égyptien ancien) ou même encore ‘’ langues égyptiennes anciennes d’Afrique Noire (ou d’Afrique si on inclut le copte)’’ tout comme on parle aujourd’hui de langues latines ou gréco-latines pour désigner des langues européennes basées sur les référentiels absolus que sont le Latin et le Grec.

 

Ces définitions se justifient puisque qu’une nouvelle situation (que Th. Obenga et Ch. A. Diop vont harmoniser par la suite) s’est effectivement créée : d'un côté, l'Afrique de l'Ouest avait une parenté linguistique et de Civilisation avec l'Egypte Ancienne, et de l'autre côté, il semblait (et c’est en fait une certitude au vu des travaux de Th. Obenga) qu'il en soit de même avec les peuples Bantu d'Afrique Centrale, Orientale et Australe. Et ici on se contente d'appliquer un principe mathématique élémentaire de la Théorie des Ensembles, les langues ou dialectes d'Afrique Noire constituant un Ensemble  E comprenant deux sous-ensembles à savoir:

 

-Sous ensemble 1: les Langues ou dialectes d'Afrique de l'Ouest, et

-Sous-ensemble 2: les langues ou dialectes  bantu.

 

 La relation R au sein de l'ensemble  des langues d'Afrique Noire (hormis les Langues sémitiques) est celle-ci: ''R: être génétiquement et linguistiquement apparentée à''.

 

On comprend aisément que si une langue L1, le Fang-Béti ou Ekang pour prendre cet exemple, est linguistiquement apparentée à une langue L2, à savoir l'égyptien ancien  par exemple (L1  R L2)  (c'est ce qu'a montré Grégoire Biyogo), et que l'égyptien ancien est linguistiquement et génétiquement apparenté à une autre langue L3, disons le Bakossi, (L2  R  L3) (c'est ce que je montre), alors, naturellement on peut déduire avec raison  (car on le démontre effectivement) que l'Ekang-Fang-Béti et le Bakossi sont deux langues linguistiquement et génétiquement apparentées et on n'aura d'ailleurs aucune peine à montrer que ces deux peuples du Cameroun à savoir les Bakossi et les Fang-Béti partagent une identité de civilisation (transitivité). Et il est clair qu’une langue est génétiquement apparentée à elle-même (réflexivité)  et que si une langue est génétiquement apparentée à une autre, la réciproque est aussi vraie (symétrie).

 

On dit alors que la relation ''R'' est une relation d'équivalence et les Classes d'équivalences sont des sous-ensembles constituées de langues génétiquement et linguistiquement apparentées entre elles, un sous-ensemble étant un ensemble contenu dans un autre.

 

Le paradoxe découlant de tout ce qui précède veut que toutes les langues d'Afrique de l'Ouest (appelées Langues soudanaises etc.) et les langues Bantu soient génétiquement, linguistiquement apparentées et appartiennent toutes à la classe d'équivalence de la langue Egyptienne Ancienne, c'est-à-dire, à la même classe d’équivalence et c’est bien ce que montrent les travaux de Ch. A. Diop et Th. Obenga, lesquels sont complétés et renforcés par ceux des auteurs cités ci-dessus.

 

Voilà pourquoi nous devons tirer toutes les conséquences qui découlent de cette nouvelle situation. Autrement dit il n'existe en Afrique Noire qu'une seule classe d'équivalence, à savoir celle de la langue égyptienne ancienne. En clair, les Africains noirs parlent une seule langue, à savoir les divers stades de la langue qui deviendra et sera appelée plus tard Langue Egyptienne Ancienne.

 

Voilà pourquoi comme je l’ai dit plus haut, j'ai écrit mot pour mot cette phrase dans mon premier ouvrage intitulé ''Parenté Ethnoculturelle de l'Egypte Ancienne et des Peuples Bantu, éditions Menaibuc'':

 

''Je veux simplement proposer que soit appelée ‘’langue bantu’’ toute langue génétiquement apparentée à l’égyptien ancien. Après tout, le mot Bantu est le pluriel de ‘’MO-NTU’’, l’homme, et je veux qu’on me dise où est la différence avec ‘’RMTJ : homme, être humain en égyptien ancien’’. C’est la famille.''

 

(on peut aussi les appeler ‘’langues remitiques ou langues égyptiennes anciennes d’Afrique Noire’’ comme je l’ai fait remarquer.)

 

Ainsi, je propose effectivement que soit appelé Langue bantu, ou langue ‘’Remitique’’ ou langue égyptienne ancienne d’Afrique toute Langue génétiquement apparentée à l'Egyptien ancien afin que l’Egypte Ancienne marque davantage nos consciences et s’impose dans notre vie quotidienne. Autrement dit, je demande que l'on constate que toutes les langues d'Afrique de l'Ouest, du Centre, de l'Est et de la partie australe du continent sont toutes génétiquement apparentées et je propose même que l'on leur donne le nom de cette langue commune qui fut la leur au moment où tous ces peuples vivaient ensemble, laquelle langue deviendra plus tard l'Egyptien Ancien, ce que Th. Obenga et Ch. A. Diop ont appelé  le ''Negro-Egyptien, Négro-Africain'' et que je propose d'appeler aussi Egyptien Ancien en référence à cette langue et à cette civilisation égyptienne antique qui devient aujourd'hui notre référentiel absolu en Afrique Noire (ce qui inclut naturellement le Soudan ancien).

 

La conséquence majeure de cette définition au vu des travaux de Ch. A. Diop, Théophile Obenga, Grégoire Biyogo et d’autres, est que, les langues parlées en Afrique de l’Ouest, en Afrique Centrale, en Afrique Orientale hormis les langues sémitiques de ces régions, et en Afrique Australe sont incontestablement des Langue Bantu, ou plus exactement la Langue Bantu dans ses divers stades d’évolution suivant la définition que je propose et qui élimine de fait toutes les oppositions et barrières artificielles que certains ont voulu dresser au sein du peuple africain.

En clair, et c’est l’Hypothèse Générale de la présente étude :

‘’LES PEUPLES D’AFRIQUE NOIRE PARLENT TOUS LA  LANGUE EGYPTIENNE ANCIENNE A TRAVERS SES DIVERS STADES D’EVOLUTION ET PARTAGENT DE CE FAIT UNE IDENTITE DE CIVILISATION. TOUS RELEVENT AINSI DE L’UNIQUE PEUPLE BANTU’’

De cette hypothèse générale, nous tirons les suivantes hypothèses secondaires ;

Hypothèse secondaire 1

1-l’Egyptien Ancien Pharaonique est une Langue Bantu au sens de la définition de la langue Bantu proposée ci-dessus, ce qui est une redondance, mais de plus :

Hypothèse secondaire 2

2-tous les peuples d’Afrique Noire parlant des langues non sémitiques parlent une seule langue, à savoir la langue égyptienne ancienne à travers ses divers stades d’évolution.

Enfin,

Hypothèse secondaire 3

3-l’Homme ou la Femme, bref l’Etre Humain, le Mo-Ntu ou Remethy (Romety, RMTY) égyptien ancien se situe au cœur d’une vision du monde et d’une vision de l’Homme et donc d’un système philosophique à bâtir et que je propose que nous appellions le ‘’REMITISME’’, lequel nous apparait à travers la vision du Divin et de l’Humain tel que les décrivent les textes égyptiens anciens, la vision du Montu-Bantu d’Edouard Kagamé, vision qui peut se compléter par la quête de la Négritude de Senghor et de Césaire, de la Tigritude de Chinua Achébé, etc. En clair, il est possible de dégager les Principes de Base de la Philosophie et de la Vision ‘’Remitique’’ du Monde. Ceci n’est qu’une proposition que je propose à la réflexion des chercheurs qui s’y intéresseraient ; après tout, nos ancêtres ne nous ont pas attendus pour élaborer une vision très claire de l’Homme, de l’Etre Humain. Tout ce que nous avons à faire, c’est de la formaliser pour l’adapter au contexte actuel. Ils ne nous ont même pas attendus pour faire l’unité linguistique et culturelle du continent comme nous pouvons le constater ; cette unité de civilisation avait déjà été faite des millénaires avant notre ère, et tout ce que nous avons à faire, c’est de la formaliser également pour que s’engage là aussi la réflexion sur son adaptation au contexte actuel.

(Il est en effet clair que le Remethy habite bien Khémet (Kémet) qui ici s’identifie à toute l’Afrique Noire).

L’hypothèse secondaire 2 pour être éprouvée, demande que la quasi-totalité des langues et dialectes parlées en Afrique Noire ( et donc le Peuple Noir dans son entier) puissent être étudiées à fond et ce, dans le sens de leur parenté linguistique et ethnoculturelle des unes avec les autres, et donc dans le sens de leur parenté ethnoculturelle du Peuple Noir avec l’Egypte Ancienne et le Soudan Ancien qui en fait naturellement partie. La méthodologie que je propose st tout simplement celle que Ch. A. Diop a appliqué dans son ouvrage ‘’Parenté Génétique’’ et pour moi, une langue est Bantu ou Rémitique lorsque cette méthodologie lui est applicable.

Une telle étude est gigantesque ; elle a déjà été amorcée par Diop, Obenga, Biyogo, et bien d’autres et les résultats obtenus montrent bien que cette hypothèse secondaire 2 sera vérifiée.

Pour ma part, je vais, dans la suite des pionniers,  l’amorcer ou plutôt la poursuivre en étudiant plus modestement la parenté linguistique de la langue Bakossi d’Afrique Centrale avec le Walaf du Sénégal en Afrique Occidentale, puis je proposerai un lexique du Fang-Béti (Ekang) et  du Bakossi, ces deux peuples vivant en Afrique Centrale.

Ensuite, j’introduirai des éléments susceptibles de montrer que l’on peut aussi éprouver l’hypothèse secondaire 3 ne serait-ce qu’au travers de la manière dont l’Egypte Ancienne concevait l’Homme dans sa globalité.

 

Dans une deuxième partie, nous allons voir la manifestation de l’être pensant qu’est le ‘’Remethy’’ à travers l’étude de quelques éléments de mathématiques égyptiennes.

En effet, les papyrus de Rhindt et de Moscou nous livrent des exercices corrigés proposés aux jeunes égyptiens de l’Empire pharaonique dans le cadre de leur formation au sein des temples. C’est ainsi qu’il leur est demandé de calculer le volume d’un tronc de pyramide, ou celui d’une demi-sphère, ou même la surface d’un cercle et même son périmètre.

Il se trouve que pour obtenir les formules nécessaires, les solutions proposées par les Prêtres égyptiens ne peuvent s’obtenir de nos jours que par l’acquisition de la maîtrise des techniques pointues du calcul intégral relevant notamment de la théorie des Intégrales Multiples, du Calcul Différentiel et Intégral.

Ceci nous impose d’ouvrir un champ de recherche relatif à la compréhension ultime de la manière de fonctionner de l’Egyptien ancien par rapport à l’approche qu’il avait des Sciences en général et de la Science Mathématique en particulier.

 

En fait, comment percevait-il le concept d’’’Inconnue’’ ou d’’Indéterminée’’ si présente en Algèbre ? Comment fonctionnait-il mentalement dans ses rapports avec les Sciences ?  Nous verrons alors que les formules et les méthodes nous obligent à devoir tirer une conclusion fondamentale, à avoir que les Egyptiens Anciens sont les Fondateurs de l’Analyse et de l’Algèbre et qu’il est du devoir de chaque Africain de devoir assumer cette lourde conséquence dans sa vie collective ou individuelle.